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Les réponses aux questions posées par les internautes ont pour but de compléter le contenu du site, et ne se substituent aucunement à un avis médical personnalisé, ou à une consultation avec présence physique du patient.
Peut être pas pour des problèmes de santé simples, mais on le recommande pour d'autres indications. Je précise que le mot s'interposer ne veut rien dire, car on peut directement s'adresser au médecin MPR, sans forcement passer par un autre spécialiste pour une grande partie des maladies que la MPR prend en charge, à condition que la médecin MPR soit compétent dans ce qu'il soigne (ce qui d'ailleurs est valable pour toutes disciplines). Le diagnostic d'un certain nombre de maladies n'est la propriété exclusive d'aucune spécialité. Il faut avoir la sagesse et le bon sens de dire : on est intelligent à plusieurs.
Pour plusieurs raisons, les 2 plus importantes à mon avis sont : le manque de médiatisation et de stratégie de communication, ainsi que l'absence de services universitaires avec stage d'externat destiné aux étudiants de médecine.
Je rajoute volontiers le manque d'affirmation de soi d'un certain nombre médecins MPR, qui ont réduit leur rôle à des prescripteurs passifs, désertant les plateaux de rééducation véritables scènes d'action.
Votre médecin Généraliste s'il le faut, à condition qu'il connaît les spécificités, et les indications prioritaires de la Médecine Physique. ll nous est arrivé médecins MPR, que les patients viennent nous voir à un stade tardif de l'évolution de leurs maladies, et avec une véritable indication de rééducation à la phase initiale, car ces patients ont cru la phrase : c'est pas la peine de faire de la kinésithérapie !! Il existe en effet des soignants qui ne font pas la différence entre un médecin MPR et un kinésithérapeute, et ils s'estiment capables de poser l'indication ou pas de la rééducation ! Malheureusement les malades ignorants ou non curieux qui ne font pas l'effort de la recherche, traînent non pas des mois, mais des années avec leurs souffrances, avant que le destin les prend en mains.
J'ai soigné des patients qui connaissent très bien la MPR, et ce grâce à l'Internet.
Selon les recommandations actuelles, il faut instaurer une rééducation
dès qu’apparaît une gène (boiterie, maladresse d’un
membre supérieur, troubles de l’attention ou de la mémoire,
troubles urinaires, visuels, de l’élocution, de l'équilibre à la marche, ou une fatigue invalidante).
La médecine physique et de réadaptation est considérée
indispensable en dehors des poussées pour prévenir les complications
et entretenir les acquis. Elle est justifiée à chaque stade évolutif
: au début de la maladie, La majorité des équipes favorisent
une prise en charge libérale, pour limiter les ruptures avec le milieu familial, social et professionnel.
Une rééducation régulière au long court est créditée
de fortes preuves d’amélioration en terme de qualité de
vie. Il est recommandé d’effectuer des séjours périodiques
de trois à quatre semaines dans des services de rééducation,
en raison de l’épuisement dans le temps des bénéfices
fonctionnels de la rééducation. Ces séjours sont aussi
conseillés en cas de majoration des incapacités (périmètre
de marche inférieur à 100 mètres, chutes fréquentes,
difficultés de redressement, difficultés de maintien au travail).
Il s’agit d’un trouble des fonctions qui gèrent nos comportements
volontaires organisés et dirigés vers un but, tout en identifiant
les différentes alternatives pour mener à bien des tâches
nouvelles ou complexes. L’attention joue un rôle superviseur indispensable.
Par exemple : Vous décidez de préparer un repas pour des invités,
vous commencer par faire le choix du menu en fonction de votre budget, du
temps de préparation, du goût de vos invités …etc.
Vous passez à l’action en enchaînant des tâches logiques
et adaptées, en commençant par faire vos courses, et en respectant
les étapes des recettes à préparer. Si vous rencontrerez
un problème à n’importe quelle étape de votre démarche,
vous changez de stratégie au lieu de vous obstinez.
L’intégrité de vos fonctions cérébrales
exécutives vous permettra de réussir votre mission, dans le
cas contraire, vous aurez des difficultés à différents niveaux.
En MPR, il existe des tests neuropsychologiques pour évaluer ces fonctions,
y compris des évaluations dites écologiques : évaluer
la réalisation de tâches pratiques en situation réelle.
Il s’agit d’un trouble de tonus musculaire involontaire : une
sorte de contracture permanente, dont l’importance varie avec la vitesse
de mobilisation de l’articulation commandée par le groupe de muscles spastiques.
C’est une complication secondaire à une atteinte du système
nerveux central : cerveau, tronc cérébral et moelle épinière.
La spasticité n’est pas toujours gênante, parfois elle
est utile pour réaliser certaines activités comme la marche.
Il existe plusieurs moyens thérapeutiques en fonction de l’importance,
de la répartition de la spasticité, et de l’objectif souhaité.
Schématiquement les moyens sont : kinésithérapie adaptée,
médicaments par voie orale en cas de spasticité diffuse, injections
de toxine botulique ou neurotomie sélective en cas de spasticité
localisée, mise en place d’une pompe à baclofène
pour la spasticité et la dystonie spastique invalidantes.
La chirurgie orthopédique est réservée à des cas bien précis.
Il s’agit dans ce cas d’un défaut de circulation de retour
lymphatique. Le traitement doit être précoce, le but est de développer
une circulation collatérale de drainage, et d’éviter la
réaction inflammatoire et la fibrose dues à la stagnation extracellulaire du liquide lymphatique.
On a recours à la Thérapie Décongestive Compressive (TDC)
basée sur le drainage lymphatique manuel et le bandage. On peut s’aider
de la pressothérapie, de la LPG, ou d'autres moyens de physiothérapie.
Des mesures d'hygiène de vie, et un programme d'auto rééducation
à domicile sont indispensables pour un résultat à long terme.
Ergo : travail, activité. Thérapie : traitement.
C’est une profession de santé créée à la
fin du XIXeme siècle, elle consiste à évaluer
et traiter les personnes dont les gestes de la vie quotidienne sont difficiles
à effectuer. C'est par le biais d'activités comme l’habillage,
l’alimentation, le ménage, le jeu, l’artisanat, et d'autres
techniques, que l'ergothérapeute organise un projet de rééducation
visant à améliorer ou suppléer des pertes de fonctions.
Par ailleurs, l'ergothérapeute intervient pour un meilleur aménagement
du domicile, du lieu de travail, de la voiture, et pour le choix et l’adaptation
des aides techniques à la déambulation comme le fauteuil roulant.
L’ergothérapie est indiquée en cas de :
- Maladies neurologiques (Accidents vasculaires cérébraux, sclérose
en plaque, maladie de Parkinson, syndrome cérébelleux).
- Infirmité motrice de l'enfant.
- Traumatismes cérébraux et médullaires.
- Autisme.
- Polyarthrite rhumatoïde ou juvénile.
- Troubles psychiatriques avec dysfonctionnement cognitif.
- Atteintes articulaires avec retentissement fonctionnel.
- Séquelles de brûlures.
- Amputations.
- Traumatismes de la main.
A se stade, la réponse est non. Il faut rappeler que la première
étape dans la prise en charge d’une lombalgie est de trouver
la cause. Dans ce cas précis, on doit confronter les données
de l’interrogatoire et de l’examen clinique avec le résultat
de l’IRM. Le signal de type Modic I est en faveur d’une réaction
œdémateuse du disque est des plateaux vertébraux, cette
réaction peut être isolée ou secondaire (à la cure
d’une hernie discale par exemple), elle pose le diagnostic différentiel avec une infection du disque.
L’évolution spontanée sur plusieurs mois se fera vers
une dégénérescence discale de type graisseuse (Modic
II), à se stade les douleurs auront tendance à diminuer voir
à disparaître, en attendant on peut proposer des traitements
locaux. (Modic est le nom du radiologue qui a décrit en premier ce type d’image en IRM).
Si l’arthrose des autres articulations est douloureuse en cas de poussées
inflammatoires, pourquoi pas celle de la colonne vertébrale lombaire ?
Quand on parle d’arthrose lombaire, on fait souvent allusion aux articulations
inter apophysaires postérieures, dans ce cas, l’IRM est un outil diagnostic utile.
Une activité sportive régulière, modérée,
et visant à renforcer les muscles autour de l’articulation malade,
entraîne une diminution de la consommation des médicaments antalgiques
et anti-inflammatoires. L'exercice physique stimule, et préserve le
capital minéral osseux et cartilagineux.
Un poids non excessif est un objectif prioritaire en cas de gonarthrose.
Il faut avant toute activité sportive en cas d’arthrose :
- Un réchauffement musculaire, un muscle chaud est plus apte à
réaliser un mouvement correct.
- Éviter les changements d'appui brutaux et les réceptions violentes.
- Détendre les muscles qui ont travaillé en faisant quelques
étirements à la fin de l'exercice.
- Adapter son activité en fonction de la gêne ressentie, la survenue
d'une douleur doit amener à moduler l'activité, et à respecter des phases de repos.
Les sports de compétition, et surtout ceux avec impact traumatique élevé comme le football ou le rugby, le basket, l’haltérophilie, l’athlétisme et les sports de combat.
Les sports pratiqués en décharge semblent les mieux adaptés : en premier lieu la natation, mais aussi la marche et la course à pied à bonne cadence. Le vélo d’appartement a un effet très bénéfique sur la force musculaire, mais peut être contraignant sur les genoux.
Il n’existe pas en médecine un traitement toujours efficace.
En plus de l’efficacité supposée d’un traitement
donné, les bons résultats affichés par les études
médicales dépendent pour beaucoup de la sélection des patients.
Les manipulations vertébrales peuvent être efficace pour certains
types de lombalgies, mais il faut au préalable un diagnostic médical précis.
Sans étiologie retrouvée nous ramène au cas des lombalgies
dites communes, l’efficacité de la rééducation
dans ce cas n’est pas absolue, elle dépend de plusieurs paramètres.
Le problème auquel on est confronté, c'est d'évaluer
avec précision un phénomène aussi subjectif que la douleur !
Les techniques utilisées en kinésithérapie chez le lombalgique
sont multiples, mais les études qui répondent aux critères
de validité et d'applicabilité des essais thérapeutiques
recommandés pour évaluer l'efficacité clinique de la
rééducation ne sont pas nombreuses.
La kinésithérapie axée sur des exercices ciblés
a des résultats généralement positifs à court
terme, mais pas à long terme. Les programmes de reconditionnement à
l'effort semblent donner des résultats à long terme portant
en particulier sur l'amélioration de la réinsertion socio-professionnelle (Revel 1995).
Efficace à long terme dans quel but ?
En cas de cervicalgie, l’immobilisation stricte et prolongée
de la colonne cervicale a des effets néfastes sur la physiologie de
celle-ci. Le but de tout traitement médical en cas de cervicalgie est
d’avoir une mobilité fonctionnelle non douloureuse.
Oui, il est raisonnable de procéder à une rééducation avant de reprendre une activité sportive aussi contraignante que le tennis. Il faut tenir compte de type de l’intervention, de la durée d’évolution de la sciatique, de la durée d’arrêt de sport avant l’intervention, des capacités cardiorespiratoire du patient …etc.
NON, la majorité des hernies discales guérissent avec un traitement
médical bien conduit, il faut avoir de la patience !
Attention à la nomenclature radiologique de la pathologie discale,
le diagnostic des hernies discales est parfois porté par excès.
Il n’existe pas d’indication de rééducation proprement dite à la phase aiguë douloureuse d’une sciatique. Par ailleurs on peut consulter un médecin MPR pour un envisager un traitement antalgique complémentaire (physiothérapie), ou pour aider le patient à garder une activité physique dosée (comme par exemple : apprendre à utiliser une canne pour soulager l’appui du côté de la sciatique, ou apprendre à faire les transferts sans difficultés et sans avoir mal).
Le temps nécessaire pour devenir le plus autonome possible, et pouvoir se réinsérer dans un environnement socio familial et professionnel avec le minimum de difficultés. La durée de rééducation ne doit être confondue avec celle d'un séjour dans un service ou un centre de rééducation, celle-ci doit être réduite au strict minimum nécessaire, et cela dépend pour beaucoup de la sévérité de l’hémiplégie, des moyens de réinsertion mis à disposition, et de l’entourage.
Si ces attelles ont été prescrites par un médecin, c’est
que ce dernier pense qu’elles sont utiles, reste à vérifier
par le médecin lui-même la qualité de ces orthèses
qui ont pour but de prévenir les déformations articulaires de
la main.
N/B : Les attelles doivent être légères,
facile à mettre, et confortables.
L'éducation thérapeutique en cas de trouble mictionnel chez
un paraplégique est la première étape d’une prise
en charge efficace.
Les sondages intermittents ont nettement réduit l’incidence des
infections urinaires chez les blessés médullaires, mais le risque
existe toujours aussi bien pour les voies urinaires que génitales chez
l’homme (prostatite, orchite, épididymite).
Les sondages intermittents représentent un mode mictionnel qui se rapproche
le plus de la physiologie vésicale, et qui grâce à des
sondes autolubrifiées à usage unique, on assiste à de
moins en moins de complications infectieuses.
N/B : le but d’une miction correcte est de préserver
le haut appareil urinaire, un paraplégique ne meurt pas de la lésion
de sa moelle ni de la paralysie qu’elle entraîne, il meurt des
complications urinaires et cutanées par mauvais traitement, ou par
négligence de la part du patient lui-même.
OUI, surtout les fonctions cérébrales cognitives (abstraites)
: langage, mémoire, raisonnement, calcul mental...etc. Par contre,
pour la paralysie motrice le pronostic est approximativement établi
dans les jours à semaines après un AVC.
Le docteur Jill Bolte Taylor, neuroanatomiste à Harvard, raconte sa
longue expérience de récupération neurologique à
la suite d'un accident cérébral hémorragique à
l'âge de 37 ans : Voyage au-delà de mon cerveau ( My stroke
of insight).
Retenez que le cerveau est un organe social, il évolu tout le temps,
quel que soit l'âge.
NON, mais le cerveau est capable de compenser cette perte de neurones par un processus qu'on appelle la plasticité cérébrale : un remodelage des connections, une sorte de réaménagement du "câblage" des neurones sains.
Il existe différents types de troubles praxiques (apraxies), on les résume à l'incapacité du malade à enchaîner des mouvements volontaires dans un but précis, comme par exemple : manipuler un objet, plier une feuille, faire une grimace, reproduire un dessin... etc. Les apraxies peuvent être importantes et toucher des activités courantes comme la marche.
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